Comment les entreprises françaises peuvent-elles rattraper leur retard à l’export ?

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Sommaire
Un constat alarmant mais des leviers identifiés
Dans un monde de plus en plus interconnecté, l’exportation représente un levier stratégique de croissance. Or, les entreprises françaises sont encore en retrait par rapport à leurs homologues européennes en matière d’internationalisation. Outre ce constat, il est essentiel d’identifier des pistes concrètes pour combler ce retard. Plusieurs leviers peuvent être activés : un renforcement des capacités internes des entreprises, un meilleur accompagnement institutionnel, et une évolution culturelle vers plus d’ouverture à l’international.
Renforcer les capacités internes des entreprises
Tout d’abord, les entreprises doivent investir davantage dans les ressources humaines et techniques nécessaires à l’exportation. Cela passe par le recrutement ou la formation de profils spécialisés dans le commerce international, la maîtrise des langues étrangères, ainsi que la mise en place d’une véritable stratégie export. Les PME en particulier gagneraient à mutualiser leurs moyens en se regroupant dans des consortiums ou en travaillant avec des partenaires à l’étranger. De plus, le développement d’une offre innovante et différenciante peut permettre de se positionner plus efficacement sur les marchés internationaux.

Mieux utiliser les dispositifs d’aide à l’export
Ensuite, les entreprises doivent mieux tirer parti des dispositifs d’aide existants. Des structures institutionnelles publiques ou parapubliques proposent des accompagnements financiers, logistiques et juridiques. Cependant, ces outils sont encore trop peu utilisés ou mal connus parce qu’assez opaques et soumis à conditions ou procédures en tous genres. Il est donc plus judicieux d’utiliser des dispositifs plus lisibles, plus accessibles ou tout simplement plus clairs. Un accompagnement personnalisé, notamment pour les PME et les startups, permet de sécuriser les premières démarches à l’export et les sociétés privées de services spécialisées dans le commerce international sont immédiatement opérationnelles et suffisamment agiles pour s’adapter aux besoins de leur clients.
Faire évoluer la culture vers l’international
Enfin, une évolution culturelle plus large est nécessaire pour favoriser l’internationalisation. Cela commence dès la formation, avec une sensibilisation accrue des jeunes entrepreneurs aux enjeux du commerce mondial. Il s’agit aussi d’encourager la curiosité envers les marchés étrangers, la maîtrise des langues et la mobilité internationale. En s’inspirant de pays comme l’Allemagne ou les Pays-Bas ou encore la Belgique, où la culture export est profondément ancrée, la France peut faire évoluer son rapport à l’international et construire une nouvelle dynamique exportatrice.

Conclusion : un changement d’état d’esprit nécessaire
En somme, rattraper le retard à l’exportation n’est pas hors de portée pour les entreprises françaises. Cela suppose un engagement fort à la fois de la part des entrepreneurs et des institutions, ainsi qu’un changement d’état d’esprit collectif : voir l’international non comme un risque, mais comme une opportunité à saisir. Consultez PACT’Export en toute liberté et sans aucun engagement et parlons développement international : contact@pactexport.com

Pierre-Jean
HILLAIRET
+ de 20 ans directeur au sein d’un département international
Mon ambition est d’agir comme rampe de lancement grâce à des prestations de service adaptées comme la prise en charge des ventes, effectuer des missions ponctuelles de lancement ou de développement export, pour le compte de mes entreprises partenaires ou dispenser des formations à leurs équipes export.